Descente aussi improvisée qu'inespérée dans cette partie des Grottes de Han/Lesse ce jeudi 17 juillet 08. Et ce grâce à notre ami Gaëtan qui durant ses activités aux F.U.N.D.P. (département de Géologie) "doit" de temps à autre effectuer des relevés un peu partout sur le massif de Boine, tout ça dans le cadre d'une thèse de doctorat qui a nécessité la mise en place d'appareil de monitoring. Si nous pouvons l'accompagner aujourd'hui pour des prélévements d'eau à l'entrée de la salle de la Pentecôte, c'est que personne de son département n'était disponible. Sécurité oblige, en notre qualité de consultant extérieur, Bando et moi étions donc à la fois porteurs et anges gardien durant cette sortie sur le terrain, entendez par là descente sous terre.
Au RDV comme prévu, nous ne trainons pas sur le parking de la résurgence. Les premières visites vont commencer, donc pas de barque encore disponible. Il nous faut passer par le tunnel de service et nous grouiller pour précéder les touristes, la consigne étant de déranger les groupes le moins possible. Rien que déambuler sur le parcours est déjà en soi en régal, même si nous n'avons pour autre effets de lumière que nos trois Scurion.
Revenus au niveau de l'embarquadère, nous bifurquons pour aller traverser la déviation et emprunter le tunnel artificielle qui donne accès au réseau non exploiter.
Les détritus accrochés à la porte (grille) et la galerie qui suit en disent long sur les mises en charge de la Lesse souterraine.
C'est alors à partir de là un cheminement purement spéléo, mais à la différence de ce que nous connaissons en Belgique, super décoré et vraiment vaste.
Sans cavaler, il nous faudra 4 heures pour mener à bien notre mission, tout en savourant les fabuleux décors des différentes grandes salles et la variété des passages menant d'une à l'autre.
Revenus au niveau de l'embarquadère, nous bifurquons pour aller traverser la déviation et emprunter le tunnel artificielle qui donne accès au réseau non exploiter.Les détritus accrochés à la porte (grille) et la galerie qui suit en disent long sur les mises en charge de la Lesse souterraine.
C'est alors à partir de là un cheminement purement spéléo, mais à la différence de ce que nous connaissons en Belgique, super décoré et vraiment vaste.
Sans cavaler, il nous faudra 4 heures pour mener à bien notre mission, tout en savourant les fabuleux décors des différentes grandes salles et la variété des passages menant d'une à l'autre.
Une petit note de déception quand même vis à vis de la préservation du site. Pour un réseau sensé avoir été soustrait à la fréquentation des spéléos, il a quand même souffert. Bon nombre de concrétions sont souillées. Il y a bien ça et là un balisage en place mais loin d'être efficace. Une opération d'envergure menée par des spéléos motivés pourrait certainement redonner un coup de fraicheur aux lieux et surtout mettre en place un balisage pour imposer un seul passage aux endroits critiques.
Et comme d'habitude, quelques photos, prises sans se casser la tête, sans pied (juste l'APN au sol et une pause de quelques secondes) et avec pour seul éclairage le petit flash incorporé + le balayage du faisceau de nos ... lampes Scurion...Jack
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